Tribulations d'une étudiante dans une cuisine hyper [pas] équipée. Expérimentations personnelles, essais de vos recettes, versions revues et allégées, desserts girly, etc...
Je suis sadique, mais si vous êtes sur mon blog, c'est que vous devez avoir quelques tendances masochistes n'est-ce pas. Prenez ça pour la peine :
Pour 10 muffins :
Pour la pâte:
75g beurre salé
160grde sucre
1 sachet de sucre vanillé
1 gros œuf ou 2 petits
145g de farine de blé bise T80
5g de baking powder
Un soupçon de cannelle
80ml de lait
160g de pommes épluchées et coupées
en dés (grosso modo 2 pommes quoi)
40g de noix fraîchement décortiquées (et ouvertes au marteau, ce n'est pas mon manque d'ustensiles qui va m'arrêter :D)
Pour le crumble :
40r de sucre impalpable
Cannelle à votre convenance
20g de farine
20g de beurre (à température ambiante)
Préchauffez le four à 190°C et préparez votre plaque à muffins en y déposant des petits caissettes en papier.
Faites fondre le beurre au micro-ondes pendant quelques secondes puis mélangez-le avec le sucre et le sucre vanillé jusqu'à ce que ça ait une jolie consistance :)
Ajoutez les œufs un à un (en même temps, y en a que 1 ou 2, mais si vous en faites en plus grande quantité, veillez à bien battre œuf par œuf dans la préparation). Ajoutez la farine, la baking powder, la cannelle et le lait et mélangez.
Ajoutez ensuite les dés de pommes et les morceaux de noix.
Crumble time : mélangez du bout des doigts tous les ingrédients pour le crumble ensemble jusqu'à ce que ça forme une pâte sablée qui formera des ptits pois. Rajoutez de la farine si besoin est !
Remplissez les caissettes en papier et saupoudrez-les avec la pâte à crumble (soyez généreux, y en a beaucoup exprès !). Enfournez pour environ 40 min (ou jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés) et vérifiez la cuisson à l'aide de l'ultime test du cure-dent : il doit ressortir PROPRE !
Cassez 5 bâtons de
chocolat dans une casserole et faites les fondre dans un peu de crème.
Lorsqu'ils sont fondus, mettez la casserole hors du feu et ajoutez-y les 3
bâtons restants cassés en morceaux.
Laver les oranges et
râpez-en le zeste que vous ajouterez au chocolat.
Séparez les blancs et
les jaunes d'œufs et faites monter les blancs en neige bien ferme à l'aide
d'un batteur électrique. Mélangez les jaunes d'œufs au chocolat et remuez
bien.
Sans casser les
blancs, incorporez le mélange chocolat-jaunes d'œufs et versez la mousse dans
des petits bols. Laissez prendre au réfrigérateur au moins 3h.
Pour la déco, j'ai mis deux morceaux de brick, de fines tranches d'orange et un bonbon-maison à la grenadine et à l'agar agar.
Pour l'anniversaire de mon parrain, j'étais à la recherche d'une nouvelle idée culinaire pour changer de l'éternel fondant au chocolat (qui, certes, rencontre toujours un franc succès !), et il me restait un énorme paquet de spéculoos dans l'armoire. Puisque l'on voit partout la pub pour la nouvelle pâte à tartiner spéculoos/chocolat blanc, je voulais mélanger ces deux saveurs et en faire une bombe (gustative ou calorique, à vous de voir).
Pour 8 bonnes parts :
200 gr de chocolat blanc 150 gr de spéculoos 50 gr de margarine (ou du beurre, au point où on en est !) 25 cl de crème (j'ai mis de la Bridelight à 3% de matière grasse, ce qui sonne ridicule à côté du Galak) 5 gr de levure sèche 3 cs bombées de farine 4 œufs
Préchauffez le four à 180°. Faites fondre la margarine, la crème et le chocolat blanc dans un poêlon à feu doux en remuant avec une spatule en bois. Pendant ce temps, battez les 4 œufs en omelette, ajoutez la farine, la levure et le mélange chocolat/crème/margarine en remuant fortement pour ne pas que les œufs cuisent (conseil de ma sœur diplômée en boulangerie). Margarinez un moule à gâteau et versez la préparation dedans. Enfournez pour un bon quart d'heure, jusqu'à ce que le dessus soit bien doré !
Voilà voilà, lorsqu'il est cuit, démoulez le gâteau et mettez le au frigo au moins 4-5h avant de servir. Succès garanti !
Petite parenthèse : Je prends les photos avec un appareil photo de GSM, d'où la médiocre qualité des clichés. Néanmoins, que mes lecteurs se rassurent, je ne sers pas d'excréments à mes invités, et je veille toujours à la qualité et la fraicheur des produits ainsi qu'à soigner la présentation. Merci de votre compréhension !
Que monsieur Pasquier
aille donc se rhabiller ! Au diable les pitchs et autres saloperies
industrielles, si vous avez des enfants et êtes en manque d’activités pour
cette fin de vacances, pourquoi pas concocter leur petit-déjeuner avec leur
aide ? Une activité 100% amusante et 100% saine !
Pour une douzaine de
petits pains :
400 gr de farine
1 sachet de levure
60 gr de sucre
2 œufs (+ 1 jaune pour la dorure)
100 gr de margarine (j’ai
utilisé de la light)
200 ml de lait écrémé
5 gr de sel (2 pincées
quoi)
Au choix :
Chunks de chocolat
fraichement hâché
Raisins secs et perles
de sucre
Avant toute chose,
sortez tous les ingrédients de votre frigo de manière à ce qu’ils soient tous à
température ambiante. Lorsque le beurre est mou, le lait plus ou moins tiède et
les œufs plus trop froids, vous pouvez commencer !
1) Mettez tous les
ingrédients dans l’ordre ci-dessus dans un cul-de-poule et donnez-vous-en à cœur
joie ! Pétrissez un bon quart d’heure (je l’ai fait à la main, mais si
vous avez un Kenwood, 10 minutes devraient suffire). Ce moment me fait toujours
penser à une vieille pub pour les Kinder délice où on voit les œufs qui tombent
dans la farine, je trouve ça beau. Oh ça va ! Le pétrissage à la main
devrait ravir les enfants et les occuper un petit temps car avec des ptites
mimines c’est pas facile !
2) Une fois que votre
pâte est bien lisse, couvrez-la d’une serviette propre et laissez-la reposer
dans un endroit chaud. Elle doublera de volume d’ici 1h30-2h.
3) Là, c’est selon
votre inspiration (ou celle de vos enfants) : soit vous faites toutes des
brioches au même goût, soit vous séparez la pâte en deux et faites une fournée éclats
de chocolats et une autre sucre-raisins. C’est ce que j’ai fait ici. Pour plus
de facilité, vous pouvez utiliser des pépites de chocolat, mais c’est nettement
meilleur avec des éclats de chocolat que vous hachez vous-même avec un couteau.
On peut aussi demander aux enfants de concasser les morceaux à la main,
pourquoi pas ! Dans ce cas de figure-ci, je n’ai mis que 40 gr de chocolat,
mais quand je recommencerai, j’en mettrai plus ! Pour plus de gourmandise,
j’avais également mis un carré de chocolat entier à l’intérieur du petit pain
pour un petit cœur fondant tout à fait indécent !
Pour ce qui est des
raisins, j’en avais mis une bonne poignée à l’œil, faites selon vos envies !
Je n’avais pas mis de perles de sucre pour cette fournée, mais suite aux
nombreuses plaintes concernant le manque de sucre dans cette recette, je vous
conseille d’en ajouter. C’est joli, décoratif, et toute considération
esthétique mise de côté, ça permet de ne pas rajouter de sucre dans la pâte
initiale (car le chocolat est déjà assez sucré).
Qu’elle que soit la
formule pour laquelle vous avez opté, repétrissez la pâte avec les nouveaux
ingrédients pendant 5-6 minutes.
4) Ensuite, formez des
petits pains, imitation Pitch pour le chocolat, petites boules pour les
raisins, disposez –les assez éloignées les unes des autres et couvrez à nouveau
d’un linge propre. Laissez reposer pour une bonne heure et demie dans votre four
éteint par exemple.
5) Lorsque le temps de
levée est écoulé, sortez votre plaque du four et préchauffez-le à 180-200°C. Pendant ce temps, à l’aide de
ciseaux de cuisine, « coupez » le dessus des pains afin de former des
épis. Badigeonnez vos ptites brioches d’un jaune d’œuf et enfournez-les pour un
petit quart d’heure !
Ca prend, certes, plus
de temps que d’ouvrir un paquet de Pitch, mais c’est cent fois plus sain et
plus amusant à réaliser soi-même ! Petit conseil : si après avoir
essayé une fois la recette vous plaît, n’hésitez pas à multiplier les quantités
et faire des réserves ! Congelez les brioches lorsqu’elles ont refroidi et
elles resteront moelleuses comme à la sortie du four ! 2min30 au micro-ondes
en position « décongélation » et c’est parfait ! Ca le fait
quand les copains viennent dormir à la maison et qu’on leur sert un petit-dej
maison non ?
Mais qu'est-ce que cette groooosse brioche ? Ce sont des vatrouchki, des petites pâtisseries russes à la pâte levée fourrées au fromage blanc. On peut aussi y rajouter des raisins secs. Je les avais préparé pour la Journée internationale de mon école de traduction, et sans me venter, elles ont rencontré un franc succès ! D'après un garçon qui voyage très souvent en Russie, elles ont le même goût qu'à Minsk. Quand même !
La recette que je vous propose est tirée d'un livre russe, donc c'est de l'authentique. Vous allez peut-être trouver que ce n'est pas assez sucré à votre goût, mais ne rajoutez pas de sucre. Si ça ne passe vraiment pas, saupoudrez avec du sucre glace avant de le manger.
Les ingrédients (pour environ 25 vatrouchki) :
Pour la pâte :
500 gr de farine 1 sachet de levure sèche 50 gr de margarine fondue 250 ml de lait 2 càs de sucre 1/2 cc de sel
+ 1 jaune d'œuf pour dorer avant d'enfourner
(La farine et le lait sont à adapter en fonction de la consistance de votre pâte bien entendu.)
Pour la farce :
500 gr de fromage blanc 2 càs de farine 2 œufs 4 càs de sucre 1 sachet de sucre vanillé 50 gr de raisins secs (pour faire une moitié de pâte avec, une autre nature, sinon, 100 gr)
Marche à suivre :
Préparez la pâte levée en pétrissant bien tous les ingrédients pendant un bon quart d'heure. Laissez-la doubler de volume sous un linge propre et près d'une source de chaleur (comme on dit chez moi quand y a un courant d'air : "serre l'uch, les points vont r'thcèr !"). Deux heures plus tard, ça sera bon ! Pétrissez de nouveau la pâte une dizaine de minutes. Ensuite, préparez des petites boules de pâtes que vous déposerez sur une feuille de papier cuisson. Couvrez la pâte et laissez encore monter une grosse heure.
Pendant ce temps, préparons la farce ! Dans un bol d'eau tiède, laissez tremper les raisins secs pendant 1/2h. Ensuite, rincez-les et laissez-les égoutter dans une passoire. Dans un cul de poule, mélangez le fromage blanc et le sucre. Ajoutez le sucre vanillé, les œufs et la farine. Séparez la farce en deux bols et ajoutez les raisins secs bien égouttés dans l'un des bols.
Découvrez vos boules de pâtes qui doivent être gigantesques à l'heure qu'il est. Avec un verre, aplatissez-les de façon à en faire un puits pour recevoir la farce. J'ai dégoté une photo sur le net, mais attention !!! Ne surtout PAS laisser monter ses vatrouchki ni les cuire sur du papier alu ! Pourquoi ? Ca collerait et vous auriez toutes les peines du monde à les décoller sans les casser... Le papier cuisson est de rigueur ! Ou encore mieux : la feuille de silicone réutilisable.
Photo : http://sonulya.livejournal.com/11322.html
Préchauffez votre four à 180°C. Une fois cela fait, remplissez-les de farce au fromage blanc. Avec un jaune d'œuf, dorez la pâte et la farce de vos vatrouchki et enfournez-les pour 30-40 minutes. Il faut que la pâte dore comme un sandwiche mou en fait. Puis voilà, vous laissez refroidir, vous les mettez dans une boîte pour les conserver, mais je ne suis ps en mesure de vous garantir la conservation de ces délices au-delà de 18h ;)
Comme je l'ai mentionné plus haut, on peut les saupoudrer ou non de sucre glace. Priatnava appetita !
Comme je suis en vacances, j'en profite pour faire de nombreux tests culinaires qui s'avèrent assez satisfaisants jusqu'à présent ! La semaine dernière, le saumon était en promo au Delhaize alors j'ai eu l'idée de faire une quiche ! C'était la première fois, mais comme je suis parfaite, ma quiche l'était aussi ! Bon, à ma décharge, c'est pas le plat le plus compliqué du monde à réaliser, d'autant plus que je n'ai pas préparé la pâte brisée moi-même, j'aurais eu plus de mérite en tentant un koulibiac, mais boooon !
Gros défaut malheureusement sur cette quiche : il faut bien faire suer l'oignon et les champignons pour les vider de leur eau !
Ce qu'il vous faut pour 2 personnes (ou une seule qui en mange le lendemain au bureau, réchauffé, ce n'en est que meilleur) :
1 rouleau de pâte brisée 200 gr de saumon frais 4 œufs + 1 jaune 20 cl de crème 1 oignon 150 gr de champignons De l'aneth et de la ciboulette Une poignée de fromage râpé
Et maintenant ?
Déroulez la pâte dans un moule à quiche et ajustez-la. Piquez le fond avec une fourchette et badigeonnez de jaune. Enfournez 5-6 minutes pour imperméabiliser la pâte. Pendant ce temps, faites suer l'oignon finement haché ainsi que les champignons coupés en lamelle. Il faut bien les faire dégorger afin d'éviter qu'ils ne mouillent la quiche, c'est ce qui m'est arrivé... Sortez la pâte du four et réservez. Battez les 4 œufs avec la crème, du sel et du poivre à votre convenance et rajoutez de l'aneth et de la ciboulette selon votre goût. Découpez le filet de saumon en gros dés et disposez-les sur la pâte. Mélanger l'oignon, les champignons à la crème et aux œufs. Verser l'appareil dans le moule, saupoudrez de fromage et enfournez à 180°C pour 1/2h.
Quoi ?! Pims et
légers dans la même phrase ? Oui madame vous avez bien lu ! Bon ok, après avoir dévoré
une boîte entière de Pims hier devant Fievel, la recette que je vais vous
proposer n’a pas la même texture, mais le goût y est !
Je cherchais une idée
pour écouler tout ce que j’avais dans mon frigo, alors j’ai eu l’idée de partir
sur une base de flan agrémenté à l’orange que je découperais en carreaux et que
je couvrirais d’une fine couche de chocolat noir, et ça a donné ça…
Les ingrédients
(pour une plaque à brownies moyenne) :
25 gr de farine
1 pincée de « baking
powder »
2 œufs
75 gr de sucre
20 cl de crème à 3%
50 gr de jus d’orange
fraîchement pressé (sans la pulpe)
Le zeste d’une orange
(bio non-traitée de préférence, et bien rincée !) finement râpé
Du chocolat à 70% de
cacao
Comment je fais ?
Très simple comme on
le devine ! Tout d’abord préchauffez votre four à 170°C. Séparez les
jaunes et les blancs d’œufs. Battez les jaunes avec le sucre jusqu’à ce que le
mélange blanchisse. Ajoutez-y la crème. Râpez l’orange pour en prélever le
zeste et pressez-là pour en récolter le jus sans la pulpe parce que ça serait
pas très bon (mais ne jetez toutefois pas la pulpe ailleurs que dans votre
gosier, c’est plein de vitamines !) Ajoutez le zeste et 50 gr de ce jus au
mélange jaunes-sucre-crème et saupoudrez avec la farine et la baking powder.
Alors là, si on est un fouet électrique, c’est facile : on monte les blancs en
neige et on aura une belle texture aérée. Si on en a pas et qu’on est musclé
comme un câble de frein (ce qui est mon cas), l’exercice prendra une toute
autre tournure et il y a fort à parier que vos blancs ressembleront plus à de
la neige fondante sur un bord d’autoroute. Qu’à cela ne tienne, la texture de
votre bouchée rappellera très fortement le flamby qu’on démoulait sur une
petite assiette, et ça sera tout aussi bon !
Beurrez légèrement votre
plaque à brownies et verser la préparation dedans. Enfournez pour environ une
demi-heure, mais là, ça dépend de votre four bien entendu. De toute façon, on
fait pareil à chaque fois : on pique avec un couteau et s’il ressort
propre, c’est cuit ! Une fois que c’est cuit, laissez la bête refroidir et
démoulez-la. Mettez le flamby carré géant une nuit au réfrigérateur. Le
lendemain, découpez le en petits carrés et faites fondre du chocolat amère
(minimum 70% de cacao) que vous étalerez au pinceau sur vos petites bouchées.
Remettez-les au frigo et dégustez-les bien froides !
La texture moelleuse
du flan à l’orange et le croquant du chocolat c’est efficace : « P*****
ça ressemble à un Pim’s ! », les calories en moins ;)
En ouvrant mon frigo
ce matin, je me rends compte que j’ai une boule de mozzarella qui est périmée
demain. Soit je la gobe pour ne pas gaspiller, mais bon, c’était pas de la
light, et moi je mange que des trucs light (oh ça va), soit j’en fais quelque
chose. Avec ce genre d’ingrédients, on a que l’embarras du choix me direz-vous.
Oui, mais j’avais prévu de faire des pâtes, ce qui tombe bien !
Je jette mon pot de
sauce bolo toute prête pour m’atteler à la préparation de ma propre sauce
authentique qui sent bon le soleil.
Ingrédients :
1 boîte de tomates
pelées
1 échalotte
Sel, poivre, herbes de
Provence
Basilic frais
1 boule de mozza
Comment faire ?
Simplissime, mais je
la mets quand même, parce que ça sentait extrêmement bon, et en plus, chéri a
dit que c’était délicieux !
Faites revenir l’échalote
hachée dans de l’huile d’olive. Découpés
les tomates pelées en dés et ajoutez-les dans la poêle. Salez, poivrez, herbez
de Provence.
J’espère que vous avez
la chance d’avoir un basilic pour garnir et parfumer votre cuisine. C’est l’occasion
de revoir sa coiffure et lui prélever quelques mèches pour assaisonner notre
sauce (qui jusque là ressemble aux restes qu’on peut retrouver dans les caniveaux
les lendemains de fête.) Hachez finement quelques feuilles selon votre goût et
ajoutez-les à la sauce. On laisse mijoter tout ça à feux doux pendant, euuuh, j’ai
pas vraiment regardé, mais une très bonne demi-heure au moins. Quand on voit
que ça a de la gueule, on réserve et on met cuire les pâtes.
En ce moment, je ne
mets plus cuire une casserole de pâtes dans un bouillon « pâtes et riz »
de Knorr, ça relève vraiment votre plat. Limite, on pourrait les manger comme
ça, natures.
Pendant que ces
pauvres linguines qui n’ont rien demandé passent un mauvais quart d’heure, coupez
la boule de mozzarella en petits dés et ajoutez-les à la sauce. Là, une
alternative s’offre à vous : soit vous mangez ces bouts de mozza durs et
donc vous ne faites plus chauffer la sauce par après, soit, au contraire, en
grands coquins que vous êtes, vous voulez que ça fonde, que ça fasse des fils
et que ça se tortille entre les pâtes, et je vous comprends, c’est un peu la beauté
de la mozzarella. Dans ce cas donc, faites chauffer la sauce au minimum,
égouttez-vos pâtes lorsqu’elles sont cuites, et mélangez la sauce et les pâtes
dans la casserole et repassez-les 2-3 minutes sur le feu.
Début juillet, les
parents de mon copain rentraient de vacances du sud de la France. Comme ils
nous avaient prêté la voiture pour aller à Ikea, en guise de remerciement, je
me suis proposé à leur concocter un plat sans prétention qui reste dans l’esprit
méditerranéen et qui soustraira la famille
à la corvée des courses au retour de deux semaines de dolce vita.
Dans un de mes Flair
(hebdomadaire belge) de début juillet, j’avais fait la connaissance des
bruschettas et j’étais bien déterminée à les faire à ma sauce (ou plutôt à ma
tapenade). Mais je vous livrerai la
recette dans une autre partie sur blog, je laisse la place ici à mes
assiettes-apéro !
J’étais bien inspirée,
niveau goût et déco, tout concordait et j’étais plutôt fière de moi, visez
vous-mêmes le résultat :
Au centre de l’assiette,
nous avons des roulades d’aubergine au fromage blanc. Très simple oui, mais ça
fait toujours son petit effet. On tranche les aubergines finement, on les sale
et poivre, on les fait revenir dans de l’huile d’olive à la poêle, on laisse
refroidir un instant et on tartine de fromage blanc, et on pique avec un
cure-dent. Ca n’a rien d’exceptionnel, sauf le goût du Ligne et Plaisir de
Saint-Morêt 8% de matières grasses et mes aubergines, franchement, c’est un
mariage heureux.
Tout autour, ce n’est
pas du bête saucisson, c’est du saucisson au poivre de je ne sais plus quelle
région de Corse. Pas bien difficile, sauf que si on regarde bien, j’ai fait des
fleurs avec que j’ai fait tenir avec un cure-dent, faut le faire quand même nan ?
Le reste est très humble aussi : feta, olives, tomates séchées : le tiercé
gagnant qui ravit toutes les papilles.
La deuxième assiette
se révélait être plus fraîche : melon, jambon de Parme, parmesan fraîchement
râpé, feta et concombre : le tout est très simple, il suffit de jouer sur
la présentation, l’apéro se déguste avec les yeux et le pastis avant tout !
J’avais également
préparé une soupe froide de concombre, mais elle n’a pas rencontré le succès
escompté (pas parce que c’était dégueulasse, mais parce que mon copain, sa sœur
et son père sont difficiles). Comment préparer une soupe froide de concombre ?
Mixer des dés de concombres, un yaourt nature non sucré, du sel, du poivre de
Cayenne, et… Ben c’est tout ! Bon par contre, on force la dose sur les
épices, sinon il faut avouer que ça n’a pas beaucoup de goût. C’est très
rafraichissant !
Pour ce qui est du
plat principal, j’avais préparé des bruschettas, retrouvez la recette dans la
catégorie salé du blog !
Ca fait longteeemps
que je dois écrire sur ce blog, mais job étudiant oblige, je l’ai à peine créé
que je le laisse déjà en stand-by, mais ma création ne s’est pas arrêtée pour
autant, j’ai immortalisé mes dernières aventures culinaires et vais évidemment
pour les faire partager !
Je reviens en force
avec un gâteau qui englobe à lui seul les 7 péchés capitaux : des brownies
au chocolat, fondants sur la langue, goût puissant de chocolat, des rondeurs attirantes, une croute craquante,
des pépites de chocolat mi-croquantes mi-fondantes, le regard coquin… Mes
brownies sont sexys et j’arrête la description là parce que ça deviendrait indécent.
Je vous laisse plutôt avec une photo pornographique et la recette de cet objet
de luxure absolument scandaleux.
Malheureusement, la qualité de ma photo ne rend pas le sex appeal de mes brownies, mais je rigolais pas quand je disais qu'ils avaient le regard indécent.
Les préliminaires pour
deux plaques à brownies :
400 gr de chocolat
noir (ma préférence va au chocolat Jacques)
180 gr de margarine
allégée
4 œufs
180 gr de sucre
1 sachet de sucre
vanillé
90 gr de farine
1
cuillère à café de baking powder
Pour passer à l’acte :
Préchauffez le four à
180°C. Faites fondre la margarine et les ¾ du chocolat ensemble à feu doux et
laisser refroidir sur le côté (pour ne pas faire cuire les œufs par la suite).
Dans un cul-de-poule, battez les œufs avec le sucre et le sucre vanillé jusqu’à
ce que le mélange blanchisse (je le fais à l’aise à la main parce que j’ai pas
de robot et pourtant j’ai pas de force dans les bras, c’est donc faisable !).
Incorporerez-y le mélange margarine/chocolat. Saupoudrez le tout avec la farine
et la cs de baking powder et mélangez moi bien tout ça ! Avec les quelques
bâtons de chocolat qu’il reste, on les concasse grossièrement et on émince le
tout au couteau pour obtenir des pépites de chocolat système D qu’on incorpore
à la pâte.
Ensuite, pour ne pas
rajouter de matière grasse, je dispose des feuilles de papier cuisson dans mes
plaques à brownies et je verse la pâte dedans. Remplissez à mi-hauteur environ.
Enfournez pour un quart d’heure rikiki, voire 10 minutes. Moi, je les adore
bien fondants ! De toute façon, vous savez hein, pour vérifier si c’est cuit, on pique dans la bête avec un
cure-dent, et il doit ressortir propre, voilà, c’est tout !
C’est si rapide et si
facile qu’il serait dommage de ne pas se laisser tenter n’est-ce pas ?